Campagne d'exploration au large

15 novembre 2024

La campagne océanographique FAMOSA s'est déroulée entre le 5 et le 8  novembre, dans les eaux du Parc naturel marin, au large, pour cartographier et échantillonner les fonds de zones encore peu connues.

Quels objectifs ?

Lundi 5 novembre, au port de Marseille, les derniers équipements étaient installés à bord du Janus II, un navire hauturier capable de rester au large pendant plusieurs jours et d’alterner une large gamme de travaux 24h/24.

La campagne océanographique FAMOSA s'est déroulée sur quatre jours dans les eaux du Parc naturel marin, à 35 miles nautiques, où les profondeurs sont comprises entre 75 et 120 mètres.

L’objectif est de cartographier et d’échantillonner les fonds de zones encore peu connues. Du fait des conditions climatiques complexes, peu de données ont jusqu’alors été acquises sur ces sites.

Poste de pilotage du navire Janus II

Poste d pilotage du navire Janus II

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Poste d pilotage du navire Janus II

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Carte des stations d'échantillonnage

Préparation des stations d'échantillonnage durant la campagne FAMOSA

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Préparation des stations d'échantillonnage durant la campagne FAMOSA

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Pourquoi cette zone ?

Le secteur échantillonné est :

  • l'un des secteurs où seraient retrouvés les plus hautes dunes et bancs sableux actuellement connus dans le golfe du Lion (plus de 12 mètres de hauteur), des sables cimentés, des pockmarks. Tout autant d’habitats pouvant abriter une biodiversité remarquable.
  • un secteur stratégique pour les industriels au regard du fort potentiel éolien mais aussi pour les pêcheurs français et espagnols.

Quels appareils d'échantillonnage ?

De nombreuses acquisitions de données ont été réalisées à l'aide d'appareils de pointe :

  • La bathymétrie à l'aide d'un sondeur multifaisceaux qui mesure la hauteur d'eau.
  • Les types et les épaisseurs de sédiments par un « sparker » et un « SBP ».
  • La granulométrie et la faune présente à l’aide d’une benne. Une fois au fond de l’eau, cet engin se ferme hermétiquement pour collecter du sédiment. Une fois à bord, les scientifiques réalisent des sous-échantillons qu’ils passent au tamis. Des analyses plus précises seront réalisées en laboratoire au retour de la mission.
Préparation de la benne

Préparation de la benne durant la campagne FAMOSA

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Préparation de la benne durant la campagne FAMOSA

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Premier nettoyage des échantillons

Premier nettoyage des échantillons récoltés par benne

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Premier nettoyage des échantillons récoltés par benne

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Refus de tamis

Les sédiments sont tamisés. Les restes sur le tamis seront analysés en laboratoire ainsi que les sédiments passés au travers du tamis.

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Les sédiments sont tamisés. Les restes sur le tamis seront analysés en laboratoire ainsi que les sédiments passés au travers du tamis.

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Sédiments récoltés par benne

Les sédiments récoltés par la benne sont transférés dans des caisses pour analyse

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Les sédiments récoltés par la benne sont transférés dans des caisses pour analyse

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Préparation du Sparker

Préparation du Sparker durant la campagne FAMOSA

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Préparation du Sparker durant la campagne FAMOSA

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Mise à  l'eau du Sparker

Mise à l'eau du Sparker qui va récolter des données sur le type et l'épaisseur du sédiment.

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Mise à l'eau du Sparker qui va récolter des données sur le type et l'épaisseur du sédiment.

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Navire à quai

Navire Janus II à quai au port de Marseille

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Navire Janus II à quai au port de Marseille

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Salle de pilotage du Janus II

Salle de pilotage du Janus II, navire hauturier de Ship as a service

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Salle de pilotage du Janus II, navire hauturier de Ship as a service

Grégory Agin / Office français de la biodiversité

Quels partenaires ?

Cette mission est pilotée par le Parc naturel marin (Office français de la biodiversité) et financée par l'Observatoire national de l'éolien en mer (ONEM).

Les scientifiques présents sont rattachés au :

  • Centre de Formation et de Recherche sur les Environnements Méditerranéens de l'Université de Perpignan
  • Lecob de l'Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer