Espèces exotiques envahissantes et espèces exogènes
Reconnues pour être l’une des cinq causes majeures d’érosion de la biodiversité, les espèces exotiques envahissantes sont surveillées par l’Office français de la biodiversité afin de faire connaître, prévenir, surveiller et évaluer les impacts négatifs de ces espèces.
Le rapport de l'IPBES
Le lundi 4 septembre, le rapport d'évaluation sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) a été rendu public par l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques).
Préparé par 86 experts internationaux originaires de 49 pays et de toutes les régions du monde, ce document se base sur des évaluations scientifiquement crédibles, indépendantes et actualisées afin de permettre des prises de décision.
Surveillance de l'algue exogène Caulerpa racemosa
Au sein du Parc naturel marin, les agents surveillent la présence de l’espèce Caulerpa racemosa var. cylindracea. Originaire d’Australie, cette algue n’est pas classée espèce exotique envahissante mais pourrait provoquer un déséquilibre de l’écosystème du fait de son évolution sous forme de tapis recouvrant la faune et la flore.
Une première tâche de cette algue avait été mesurée en 2018 au large de la plage du Sana (les Elmes, Banyuls-sur-Mer), à proximité du rocher surnommé « le sphinx ». Ce matin, les agents du Parc ont pu observer que cette tâche s’est étendue jusqu’à la plage, à 50 m du bord. Elle est également retrouvée depuis Cerbère jusqu’au cap Béar en différents endroits.
En cas d'observation, n’arrachez pas cette algue : il suffit de quelques fragments pour qu’elle colonise un autre secteur.
A noter que cette algue n’est pas toxique pour l’homme.
Pour en savoir plus
- Site de l’Office français de la biodiversité avec trois documents de vulgarisation scientifique sur les enjeux et impacts des espèces exotiques envahissantes :