Fou de bassan

Morus bassanus

Avec une envergure moyenne de 1,70 m, le fou de bassan est l’un des plus grands oiseaux marins.

Fiche d’identité

Nom scientifique : Morus bassanus
Taille : 90 à 100 cm
Envergure : 165 à 180 cm
Poids : 2,8 à 3,2 kg
Statut de protection : Cet oiseau est inscrit à l'Annexe III de la Convention de Berne en tant qu'espèce protégée.
Aire de répartition : Amérique Centrale, Amérique du Nord, Afrique du Nord, Europe. Il est courant de voir ces oiseaux nicher le long de la côté méditerranéenne.

Juvénile et adulte

Fou de bassan juvénile et adulte

Anaël Cadars / Office français de la biodiversité

Fou de bassan juvénile et adulte

Anaël Cadars / Office français de la biodiversité

Critères d’identification et modes de vie

Ce grand oiseau majestueux est facilement identifiable avec son corps blanc éblouissant et ses yeux bleus soulignés de bandes grises. Une fois adulte, sa nuque se pare de jaune et l’extrémité de ses ailes est noire.

Lorsqu'il est juvénile, le fou de bassan est noir et légèrement moucheté avec un cerclage bleuâtre autour des yeux ; puis le plumage s’éclaircit progressivement en blanc durant les quatre années suivantes.

Habitat

Se nourrissant exclusivement de poissons et céphalopodes, sa technique de chasse en plongeant en piqué est spectaculaire et efficace. Il peut atteindre des profondeurs proches des dix mètres. Comme le dit si bien la chanson de Jacques Yvart « le fou de bassan n’est pas si fou, quand il plonge il est sûr de son coup. Comme une flèche, part à la pêche».

En France, le dernier site de nidification se situe sur l’île Rouzic dans les Côtes-d’Armor où ils se retrouvent chaque printemps. Ils pondent un œuf unique de fin février à juin, et la couvaison dure six semaines. Puis, les jeunes s’envoleront vers l’Atlantique puis l’Afrique ou, pour certains spécimens, passeront leur hivernage en Méditerranée.

Menaces

Cette population d’oiseaux a particulièrement souffert de la grippe aviaire et le taux d’échec de reproduction inquiète grandement les scientifiques. Ces derniers suivent les autres impacts négatifs pour cette espèce comme la raréfaction de leurs poissons proies, le changement climatique ou la mortalité par interactions négatives avec des activités humaines.

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