Le coralligène
Le coralligène constitue, avec l'herbier de posidonie, l'un des deux principaux pôles de biodiversité.
Le terme coralligène a été attribué par les premiers scientifiques à avoir étudié ce milieu spécifique à la Méditerranée. Son éthymologie désigne un substrat sur lequel le corail se forme. Or le corail peut aussi pousser sur d'autres substrats durs et le coralligène n'est pas toujours pourvu de corail. Le terme est néanmoins resté.
Le coralligène est composé de très nombreuses cavités. Il peut être considéré comme un "rocher vivant" construit par l'accumulation successive d'algues rouges encroûtantes sur une base rocheuse. Les peuplements associés à ces algues participent à la construction de la structure.
Sa structure se développe lentement. Uniquement retrouvé à l'abri d'une forte luminosité, le coralligène peut tolérer des températures variables (de 10°C à 22°C) et des fluctuations assez grandes de salinité.
Comparable aux récifs tropicaux, le coralligène représente l'un des écosystèmes les plus importants de Méditerranée. La faune et la flore y sont extrêmement bien représentées, offrant une vaste palette de couleur et une richesse biologique unique :
- Éponges, gorgones blanches et rouges, mollusques, bryozoaires, crustacés et des poissons se faufilant dans les innombrables trous, interstices et cavités.
- Ont été dénombrées 315 espèces d'algues, 1 241 espèces d'invertébrés et 110 espèces de poissons.
Exemples d'espèces associées
Mérou brun
Corb
Le coralligène en images

Plongeur évoluant à proximité du coralligène
Bruno Ferrari / Office français de la biodiversité
Plongeur évoluant à proximité du coralligène
Bruno Ferrari / Office français de la biodiversité

Plongeur évoluant auprès d'une baudroie commune (Lophius piscatorius) posée sur du coralligène : les spécimens adultes mesurent entre 70 cm et 2 m
Emmanuelle Rivas / Office français de la biodiversité
Plongeur évoluant auprès d'une baudroie commune (Lophius piscatorius) posée sur du coralligène : les spécimens adultes mesurent entre 70 cm et 2 m
Emmanuelle Rivas / Office français de la biodiversité

Holothurie noire et gorgones blanches (Eunicella singularis) sur coralligène
Bruno Ferrari / Office français de la biodiversité
Holothurie noire et gorgones blanches (Eunicella singularis) sur coralligène
Bruno Ferrari / Office français de la biodiversité

Roses de mer (Pentapora fascialis) sur coralligène
Emmanuelle Rivas
Roses de mer (Pentapora fascialis) sur coralligène
Emmanuelle Rivas

Anémones sur du coralligène
Emmanuelle Rivas
Anémones sur du coralligène
Emmanuelle Rivas

Blennie sur coralligène
Emmanuelle Rivas
Blennie sur coralligène
Emmanuelle Rivas

Une doris dalmatien (Peltodoris atromaculata) sur coralligène, entourée d'anémones encroûtantes jaunes (Parazoanthus axinellae)
Emmanuelle Rivas
Une doris dalmatien (Peltodoris atromaculata) sur coralligène, entourée d'anémones encroûtantes jaunes (Parazoanthus axinellae)
Emmanuelle Rivas

Une mostelle de roche (Phycis phycis), poisson appréciant les failles, les cavités, notamment dans le coralligène
Emmanuelle Rivas / Office français de la biodiversité
Une mostelle de roche (Phycis phycis), poisson appréciant les failles, les cavités, notamment dans le coralligène
Emmanuelle Rivas / Office français de la biodiversité

Langouste rouge, également appelée langouste commune (Palinurus Elephas), dans une faille de coralligène
Emmanuelle Rivas
Langouste rouge, également appelée langouste commune (Palinurus Elephas), dans une faille de coralligène
Emmanuelle Rivas

Anémones encroûtantes jaunes (Parazoanthus axinellae) sur coralligène
Emmanuelle Rivas
Anémones encroûtantes jaunes (Parazoanthus axinellae) sur coralligène
Emmanuelle Rivas

Coralligène offrant substrat à des éponges, algues vertes, coraux, anémones encroûtantes et ascidies
Sylvain Blouet / Office français de la biodiversité
Coralligène offrant substrat à des éponges, algues vertes, coraux, anémones encroûtantes et ascidies
Sylvain Blouet / Office français de la biodiversité