Ulli Barboteau

Ulli Barboteu, présidente de l’association Saint Cyp Glisse 66

Vous avez grandi en Allemagne. Comment êtes-vous arrivée ici ?

Avec mon amoureux ! Nous nous sommes rencontrés lors d’une compétition de windsurf à Tarifa, en 1985, et je suis revenue dans sa région, avec lui. Pour une windsurfeuse, vivre sur une côte ventée 300 jours par an, avec une eau transparente et pas froide… Difficile de trouver mieux ! 

Ulli Barboteau

Ulli Barboteau, présidente de l’association Saint Cyp Glisse 66

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Ulli Barboteau, présidente de l’association Saint Cyp Glisse 66

Lionel Pedraza / Hans Lucas

En 2011, avec une trentaine de kitesurfeurs, windsurfeurs et surfeurs, vous avez fondé l’association Saint Cyp Gliss 66.

Planche à voile

Prépation du matériel avant une session de planche à voile

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Prépation du matériel avant une session de planche à voile

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Nous avions besoin de nous fédérer pour être écoutés et défendre notre raison de vivre : aller en mer ! À l’époque, les plans d’eau et les chenaux qui nous étaient accessibles se fermaient les uns après les autres.

Quelles avancées avez-vous obtenues ?

D’abord, l’autorisation de naviguer sur un chenal d’accès à la mer à Port Cypriano, mais, surtout, une zone maritime réservée à la glisse, entre Saint-Cyprien et Canet-en-Roussillon. On remarque aussi que, globalement, les mairies nous considèrent davantage, même si certaines continuent à nous interdire de pratiquer en haute saison, tout en mettant un kitesurfeur en photo sur leurs dépliants touristiques ! Pas très sport…

Planche à voile et wingsurf

Juste avant la session de planche à voile et wingsurf

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Juste avant la session de planche à voile et wingsurf

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Qu’attendez-vous du parc naturel marin ?

Planche à voile

Sur la plage, après la session de planche à voile et wingsurf

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Sur la plage, après la session de planche à voile et wingsurf

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Surtout, pas de mise sous cloche ! Plutôt un partage plus équitable de l’espace maritime, au bénéfice de la nature : actuellement, le tourisme « serviette, glaciaire » est largement favorisé, alors qu’il nuit à l’environnement bien plus que nous ! Il faut aussi que le Parc sensibilise les populations, à commencer par celles de l’arrière-pays, à la préservation des espèces marines et au maintien de la qualité de l’eau.