Actions communes entre les pêcheurs professionnels et le Parc
Une feuille de route commune entre les pêcheurs professionnels et le Parc naturel marin a été construite en coopération avec le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) d’Occitanie et le Parc, et en association avec les prud’homies de pêche. Elle a été présentée le 02 mars 2021, lors du conseil de gestion du Parc, présidé par Michel Moly.
Mieux connaître et accompagner la pêche
Les partenaires scientifiques du Parc suivent les débarquements de pêche afin de mieux connaître les activités de pêche aux petits métiers (également appelée pêche côtière ou petite pêche), au sein du Parc.
La pêche professionnelle aux oursins est strictement règlementée. Elle n’est autorisée que sur une partie de l’année à des professionnels sous licence, avec des quotas journaliers et uniquement en apnée. En vue de réduire les risques associés à cette pratique et d’assurer un meilleur confort de travail, une proposition de dérogation pour autoriser la pêche en scaphandre sera soumise à l’avis du prochain conseil de gestion du Parc, en juillet prochain.
Protéger en limitant le développement du crabe bleu et en créant une filière de recyclage des filets usagés
Afin de limiter la prolifération du crabe bleu, le CRPMEM et le Cépralmar vont développer un projet de test de filets adaptés à la capture de cette espèce exotique présente dans le périmètre du Parc marin. Le Parc y sera associé.
Afin de valoriser les déchets, une étude sur le potentiel de création d’une filière de recyclage des filets de pêche usagés est en cours. Les pêcheurs, les gestionnaires de ports, la recyclerie et les autres acteurs du territoire impliqués dans la gestion des déchets seront réunis au printemps pour affiner les résultats de cette analyse.
Sécuriser et valoriser
La signalisation des engins de pêche répond à un enjeu de sécurité pour la navigation, pour les pêcheurs eux-mêmes et pour les autres usagers. Le Parc et la profession souhaitent rendre le plan d’eau plus sécuritaire et vont explorer des solutions utilisant des matériaux biosourcés et prenant en compte le contexte climatique local (prise au vent) et les besoins des professionnels.
Les produits de la mer sont principalement vendus par les pêcheurs du Parc via deux canaux : en criée ou en vente directe. Toutefois, des nouveaux modes de valorisation ou de commercialisation sont à l’étude et pourraient permettre aux pêcheurs artisans d’avoir des pratiques en adéquation avec leur vision du métier et de pérenniser leur activité. Le Parc pourra apporter son soutien à l’émergence de projets individuels ou collectifs.