Didier Codorniou

Didier Codorniou, vice-président de la région Occitanie, vice-président du Parc naturel marin du golfe du Lion, président du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

Vous présidez un Parc naturel régional qui court sur 42 kilomètres de littoral, et compte 12 500 hectares de zones humides. Qu’est-ce que cela implique ?

Beaucoup de responsabilités ! D’abord sur le plan de la préservation de la biodiversité, puisque les lagunes sont un lieu de vie ou une escale migratoire cruciale pour de nombreuses espèces, notamment des oiseaux. Cette responsabilité concerne aussi la qualité de l’eau. En effet, grâce aux végétaux qui se développent dans les marais qui bordent les étangs, l’eau ressort des complexes lagunaires plus propre qu’elle n’y est entrée ! Il s’agit également de préserver cette ressource en eau d’un point de vue quantitatif, en gérant au mieux la circulation et les transferts. À l’échelle nationale, les étangs de la Narbonnaise sont les lagunes méditerranéennes les mieux préservées. Nous pouvons nous en féliciter. Cependant, ils restent vulnérables.

Mise en défens

Installation d'une mise en défens par le Parc naturel régionale de la narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Installation d'une mise en défens par le Parc naturel régionale de la narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Comment tenir compte de cette vulnérabilité ?

Mise en défens

Installation d'une mise en défens par le Parc naturel régionale de la narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Installation d'une mise en défens par le Parc naturel régionale de la narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Douze ans après sa création, le Parc va amorcer la révision de sa charte. Cette feuille de route devra tenir compte des principaux enjeux identifiés sur notre territoire : l’enjeu paysager, qui implique de structurer le tourisme de nature, l’enjeu économique avec, notamment, la question de la petite pêche en lagune, dont il faut articuler les contraintes avec celles de la viticulture, et l’enjeu d’adaptation au changement climatique. 

Comment les actions du Parc naturel régional peuvent-elles s'articuler avec celles du Parc naturel marin dont vous êtes, par ailleurs, le vice-président ? 

Le programme d’action du Parc marin, validé début 2020, met en avant la protection des habitats et des espèces, la qualité des eaux marines, les déchets... Ces deux espaces protégés ont donc à relever des défis similaires, bien que leur fonctionnement soit très différent.

Didier Codorniou

Didier Codorniou, vice-président de la région Occitanie, vice-président du parc naturel marin du Golfe du Lion, président du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Didier Codorniou, vice-président de la région Occitanie, vice-président du parc naturel marin du Golfe du Lion, président du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Vous êtes aussi vice-président de la région Occitanie en charge de l’économie maritime et littorale. À ce titre, vous avez contribué à créer, il y a sept ans un « Parlement de la mer ». Pourquoi ?

Didier Codorniou

Didier Codorniou, vice-président de la région Occitanie, vice-président du parc naturel marin du Golfe du Lion, président du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Didier Codorniou, vice-président de la région Occitanie, vice-président du parc naturel marin du Golfe du Lion, président du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée

Lionel Pedraza / Hans Lucas

Cette assemblée que j’ai l’honneur de présider vise à impulser une « croissance bleue » à l’échelle régionale, en rassemblant autour de la table tous les acteurs économiques de la mer. C’est via cette structure que nous avons mis en place un plan Littoral 21, tripartite, entre l’État, la Région et la caisse des dépôts et consignations. Cela nous a permis de lever un milliard d’euros pour travailler sur l’axe écologique, économique et sur l’innovation. Je suis un partisan farouche des approches transversales. J’estime que l’on a tout à gagner à développer les collaborations entre les structures publiques, à multiplier les partenariats ou encore à développer le mécénat, car nous avons besoin de toutes les aides possibles, y compris financières.