En plongeant

La plongée est une activité qu'il est possible de réaliser tout en étant citoyens de la mer. Respecter les habitats permet de pratiquer une activité dans une démarche de durabilité. Avant, pendant, et après la plongée, des gestes de bonnes pratiques peuvent être mis en place pour réduire notre impact sur le milieu !

Avant de plonger

  • Choisir un site à un horaire de faible fréquentation.
  • Adapter la plongée à notre niveau d’expérience (le courant, la profondeur et la visibilité sont toujours des paramètres à prendre en compte).
  • Utiliser de préférence les dispositifs d’amarrage ou ancrer sur des fonds sableux pour ne pas abîmer l'herbier de posidonie et les petits fonds rocheux. Pour tout savoir sur ces dispositifs d'amarrage, consultez le lien ci-dessous (la ZMEL en pratique).
  • Ne pas oublier d’arborer de façon bien visible le pavillon alpha.
  • Privilégier la discrétion : une petite palanquée fait moins de bruit et moins de bulles !
  • Avoir le bon lestage pour être capable à la fin de la plongée de tenir le palier de 3 mètres avec un gilet stabilisateur dégonflé.

Pendant la plongée

  • Pour une mise à l’eau silencieuse : éviter le saut droit (pour ne pas effrayer les poissons).
  • Lors de la descente : regarder le fond et contrôler sa vitesse en ajustant la flottabilité avec le gilet stabilisateur.
  • Lors de la plongée :
    • Se maintenir au moins 2 mètres au-dessus du fond afin d'éviter tout contact avec le fond et la perturbation des milieux.
    • Possiblement, ne pas passer sous les surplombs rocheux ou dans des grottes car les bulles expirées détruisent les espèces fixées.
    • Regarder avec les yeux : ne rien toucher (surtout pas les espèces), ne rien remonter, sinon un déchet !
    • Ne pas nourrir les animaux !
    • Eviter l'utilisation  de lampes de plongée et surtout pas d’éclairage direct sur les animaux !
    • Proscrire les avertisseurs sonores sauf pour un motif de sécurité.

L’usage d’un scooter sous-marin n’est pas une garantie de réussite de la plongée. Son usage est interdit dans la Réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls.

Plongeurs sous-marins

Plongée bouteille

Emmanuelle Rivas

Plongée bouteille

Emmanuelle Rivas

Epave - Le Bananier

Banc de barbiers (Anthias anthias) devant l'épave L'Alice Robert, aussi appelé "Le Bananier" par les plongeurs locaux

Mathieu Foulquié / Office français de la biodiversité

Banc de barbiers (Anthias anthias) devant l'épave L'Alice Robert, aussi appelé "Le Bananier" par les plongeurs locaux

Mathieu Foulquié / Office français de la biodiversité

Être sur une épave 

 

Les épaves participent à la conservation et au développement de nos écosystèmes marins côtiers. Elles complexifient le milieu grâce à leurs structures qui constituent un habitat riche, complexe et protecteur pour la faune et la flore marines. Il s'agit d'un biotope fragile et riche en biodiversité.

Il est important d’adopter un comportement calme et observateur afin de ne pas déranger ce microcosme venu se réfugier.

 

Lors de la découverte d'un objet 

 

La découverte d’un objet lors d’une plongée sous-marine est soumise à réglementation.

Lorsqu’un plongeur découvre un bien culturel maritime, il doit :

  • le laisser en place,
  • le déclarer dans les 48h à la direction départementale des territoires et de la mer (DRASSM).

Attention, remonter un bien archéologique sans autorisation préalable constitue un acte de pillage.

« Constituent des biens culturels maritimes les gisements, épaves, vestiges ou généralement tout bien présentant un intérêt préhistorique, archéologique ou historique qui sont situés dans le domaine public maritime ou au fond de la mer dans la zone contiguë. » article L532-1 du livre V du code du patrimoine.

Epave romaine Port-Vendres 1

Le navire Port-Vendres 1 était un navire qui transportait des marchandises. Sa capacité de chargement était importante : plus de 2000 amphores.

Office français de la biodiversité

Le navire Port-Vendres 1 était un navire qui transportait des marchandises. Sa capacité de chargement était importante : plus de 2000 amphores.

Office français de la biodiversité

Après la plongée

  • Signaler au moniteur de plongée ou au pilote du bateau toute information susceptible d’intéresser les scientifiques ou bien les autorités.
  • L’eau douce est précieuse : rincer le matériel avec parcimonie ; inutile de le faire si une plongée est prévue l’après-midi ou le lendemain.

Débutants et plongeurs tous niveaux : un bon débriefing permet d’optimiser la réussite de la plongée suivante !

Réglementation

  • Respecter la réglementation en vigueur sur les différents sites de plongée du Parc naturel marin et de la Réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls.
  • Adapter la vitesse de votre bateau : moins de 3 nœuds sur les sites de plongée et extrême vigilance à moins de 100 mètres d’un pavillon alpha.
  • Attention aux espèces protégées rencontrées dont les mérous et les corbs. Ces espèces sont répertoriées dans le mémento réglementaire du Parc naturel marin

Pour consulter le code de l'environnement, cliquer ici.

Pour en savoir plus